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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 19:45
Magic in the Moonlight

C’est le dernier Woody Allen et, comme toujours, c’est une nouvelle curiosité à découvrir.

Le script est presque banal ; le plus célèbre magicien de son époque, un Anglais arrogant et grognon, livre un combat sans merci contre les faux mediums qui prétendent entrer en contact avec le surnaturel. L’un de ses amis le convainc de se rendre chez les Catledge qui possèdent une magnifique propriété sur la Côte d’Azur ; l’héritier de la famille courtise la ravissante Sophie dont les talents de medium commencent à être connus.

 

Mais c’est un Woody Allen ! La magie, thème du film, est le centre des discussions qui animent tous ces personnages presque venus d’un roman d’Agatha Christie. Dans un décor pastellisé, l’enchantement est bien là. La magie opère mais c’est pour faire naitre un amour aussi inattendu qu’improbable. Voilà un conte très théâtral magnifiquement servi par Collin Firth et la belle Emma Stone.

 

Un film rafraîchissant, une excellente comédie.

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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 17:00

The-Grand-Budapest-Hotel.jpg

 

 

Dans ce pays imaginaire nommé Zubrowska, il y a un grand hôtel, le Grand Budapest Hotel, perché dans les montagnes. Un écrivain rencontre le propriétaire de cet hôtel, un vieil homme qui lui confie son histoire. Une histoire qui a pour toile de fond la montée du fascisme mais qui est surtout l’histoire d’un destin mystérieux. Le film raconte l’histoire de ce destin qui semble être inspiré par Stefan Zweig. Nous sommes en dehors du temps, en dehors du réel.


The-Grand-Budapest-Hotel Cornelius-Creative-Lifestyle.com

 

L’histoire de ce vieil homme débute lorsque, tout jeune, il est embauché comme lobby-boy au Grand Budapest Hotel, sous les ordres de M Gustave, le célèbre concierge de l’hôtel. Un concierge qui sait séduire toutes les vieilles et riches dames de l’époque. La mort de l’une d’elle en fait l’héritier d’une toile de maître de la Renaissance et d’une fortune considérable. Dans toutes ces intrigues, où Zweig se mêle à Agatha Christie, M Gustave s’attache la complicité et le dévouement total du jeune lobby-boy, prénommé Zéro. Il en fait son héritier et à la mort brutale de M Gustave, Zéro hérite du Grand Budapest Hotel.


the-grand-2.jpg

 

Comme le notent certains critiques, Wes Anderson, le réalisateur, est incapable de raconter une histoire banale. De fait, les intrigues et surprises se succèdent dans un festival d’actions ; on a parfois l’impression d’être en plein dans une bande dessinée ! Le casting 5 étoiles est impressionnant avec Ralph Fiennes, Adrian Brody, Jude Law, Bill Murray, Tilda Swinton ainsi que Mathieu Almaric, Léa Seydoux et tant d'autres ... qui s'ajoute aux décors magiques (proche d'Alice aux pays des merveilles) ! 


the-grand-3.jpg


 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Difficile de ne pas succomber au charme de cette histoire et à ces burlesques délices d’imagination. On a adoré !

 

the-grand-1.jpg

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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 19:07

ffast-750x400.jpgPour ceux qui s'intéressent au cinéma d'Asie du sud, nous signalons le prochain festival du film d'Asie du Sud Transgressif (FFAST), du 4 au 11 février 2014. Nous participerons à la soirée d'inauguration qui sera présidée par Géraldine Pailhas.

 

 

Le FFAST a pour objectif de montrer la diversité des films réalisés en Inde, au Pakistan, au Népal et au Bangladesh.

 

 

Unique festival en France consacré aux cinémas d’Asie du Sud,  l’enjeu du FFAST est d’ouvrir une nouvelle fenêtre –un nouvel écran- sur cet espace géographique.

 

Le site du Festival

 

La programmation du Festival

 

Le site Bollycine, the French voice of Indian cinema

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 20:16

affiche-du-film-yves-saint-laurent-11047051tudjo.jpgUn très beau film qui raconte l'histoire d'Yves Saint Laurent de son départ d'Oran jusqu'en 1976. 

 

Une réalisation subtile évoquant les zones d'ombres du créateur sans tout dévoiler avec deux comédiens de talent ; Pierre Niney incarne Yves Saint-Laurent et comme le souligne Télérama, un "degré de mimétisme sidérant".

 

Guillaume Gallienne est excellent dans le rôle de Pierre Bergé, interprétant l'homme qui est derrière le génie. Le comédien porte l'émotion du film.


Pour les besoins du film, les vêtements créés par Yves Saint Laurent à différentes époques sont portés par les mannequins. Le film est aussi l'histoire de ses créations étonnantes.

 

C'est tout autant l'histoire de deux hommes, l'histoire d'un grand créateur et l'histoire de la haute couture. 

 

Pierre Bergé a autorisé l'équipe de tournage à filmer les lieux intimes du couple ; les lunettes portées par Pierre Niney sont celles d'Yves Saint Laurent.

yves-saint-laurent-600x280

 

Et enfin, il y aussi un chien, Moujik, fidèle compagnon d'Yves Saint Laurent qui est toujours en vie.

 

Pendant le tournage, Moujik est venu s'allonger sous les pieds de Pierre Niney comme si c'était son maître ! 

 

Il y a un seul regret ; il est dommage que le film s'arrête en 1976 et ne montre pas les sublimes créations des années 80 qui me faisaient tant rêver petite ! 

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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 09:35

guillaume.jpgVoilà un film que nous n’étions pas sûrs d’aller voir ! Le thème de la relation entre Guillaume et sa mère semblait manquer de souffle et donc d’inspiration…

Du reste, les premières minutes nous ont fait craindre l’ennui. Mais cela n’a pas duré !

 

Très belle première réalisation du sociétaire de la Comédie-Française, Guillaume Gallienne qui joue son rôle (car l’histoire est autobiographique) et celui de sa mère. Film très émouvant et plein de sensibilité. Au premier degré c’est une comédie hilarante ; au second degré un vrai chef d’œuvre, une véritable œuvre littéraire.

Le comédien devenu réalisateur et acteur est tout simplement remarquable. Il rend un très bel hommage aux femmes qu'il observe sous toutes les coutures. Il excelle de technique et très habilement il sait nous faire partager son plaisir de jouer ! Nous avons beaucoup aimé.

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 09:57

quai orsayNous avions entendu des critiques bonnes et surtout mauvaises sur ce film et nous sommes allés le voir (dans le nouveau complexe de Beaugrenelle, très pratique ! En réservant par internet nous avons pu choisir nos places et avec notre smartphone un flashcode suffit pour avoir un accès direct à la salle de cinéma). Et nous avons beaucoup aimé. Il s’agit d’une comédie qui nous plonge dans les coulisses du cabinet du ministre des affaires étrangères. Les principaux acteurs sont tout simplement excellents ; Thierry Lhermitte dans son rôle de ministre, Niels Arestrup qui incarne un directeur de cabinet et Raphaël Personnaz, jeune conseiller.

 

Ce n’est pas un film politique et c’est un peu plus qu’une simple comédie ; à y regarder de près, les portraits des principaux personnages sont bien en phase avec la réalité du monde politique. Le coté flamboyant du ministre est la résultante de l’antagonisme qui existe entre sa vision du monde en altitude et son besoin impérieux d’action. Le directeur de cabinet évoque tous ces hauts fonctionnaires réellement habités par le sens du devoir. Le rôle du jeune conseiller en langage rappelle l’importance du verbe dans le discours politique. Et tout cela est traité comme une comédie bien rythmée et drôle.

 

Au final, une très bonne comédie !

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2 octobre 2013 3 02 /10 /octobre /2013 12:32


blue-jasmine

 

Une New-Yorkaise Jasmine (Cate Blanchett), aussi snob qu'instable, qui traverse une très mauvaise passe débarque chez sa soeur adoptive Ginger (Sally Hawkins), vendeuse à San Francisco. Tout les oppose.

 

Elle s'installe dans le modeste appartement de sa soeur afin de remettre de l'ordre dans sa vie. Par un jeu de va et vient, le spectateur découvre le passé new-yorkais de Jasmine et ses péripéties lors de son séjour à San Fransisco. 

Blue Jasmine commence comme une comédie légère si typique chez Woody Allen ; une femme névrosée qui nous fait rire et progressivement cette comédie va se transformer en drame psychologique ! Un drame dense, incarné par de remarquables acteurs. Que ce soit par la manière de filmer ou par les mot des nombreux dialogues, ce film est très réaliste ; le coté dramatique en est naturellement accentué.
  
Un très bon cru, savoureux et déroutant ! Jasmine est particulièrement attachante, imprévisible en diva qui est incapable de voir la réalité.

Cate Blanchett est vraiment extraordinaire dans Blue Jasmine et mériterait l'oscar de la meilleure actrice !  


 


 
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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 20:01

No

no-pablo-larrainUn très beau film qui évoque la fin du régime Pinochet au Chili en 1988. Le référendum organisé sous la pression internationale demande aux Chiliens s'ils veulent que Pinochet reste au pouvoir.

 

Ce film n'est pas un documentaire mais l'histoire des campagnes de communication qui s'organisent et s'affrontent. D'un coté la campagne du régime, de l'autre la campagne de l'opposition menée par un publicitaire. Mais comment faire une campagne publicitaire attirante et positive dans le contexte des dérives du régime Pinochet ?

 

Gael Garcia Bernal incarne avec charme et brio le jeune publicitaire René Saavedra. Il est chargé d’organsier la campagne du « non » avec un regard créatif, innovateur et plein d’idées visuelles très colorées. Pour mieux se plonger dans cette époque, le réalisateur a utilisé d’authentiques caméras d’époques et a inséré tout au long du film de vraies images, témoignages et clips. No est un film souvent drôle car il nous rappelle plein  des souvenirs de notre jeunesse qui sont devenus depuis très  kitsch.

Le rythme est soutenu est montre remarquablement le bras de fer entre deux stratégies de communication. Pablo Larrain a réussi à faire le récit d’une drôle de transition aux conséquences déterminantes et signe une belle réussite cinématographique.

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 10:35

Cherchez-Hortense_portrait_w858.jpgA quelques pas de la maison, à la Pagode, Geoffroy et moi sommes allés voir cette séduisante comédie de Pascal Bonitzer qui reflète avec justesse l'égarement de ces personnages.  

A dire vrai l’histoire n’est qu'un pretexte pour  mettre en scène d’excellents comédiens, une comédie légère, parfois touchante, bien rythmée. C’est un peu le genre de films que l’on apprécie mais sans savoir vraiment pourquoi, mais il nous touche par les sentiments ! 

Damien interprété par Jean-Pierre Bacri, professeur de civilisation chinoise, vit avec sa compagne Iva, Kristine Scott Thomas, personnage lunatique,  metteur en scène de théâtre, et leur fils Noé, un pré-adolescent bien mature pour son âge. Leur histoire d’amour s’est enlisée dans une routine pleine de lassitude, d’atermoiements et de ressentiments. Pour éviter à une certaine Zorica, une charmante immigrée serbe - jouée par l’irrésistible  Isabelle Carré - d’être expulsée, Damien se trouve un jour piégé par Iva, qui lui ordonne de demander l’aide de son père, conseiller d’Etat, hautain et condescendent avec lequel il entretient une relation d’indifférence afin de se protéger. Cette quête va plonger Damien dans une spirale qui va bouleverser sa vie et lui faire retrouver le sourire et la légèreté !

Le scénario est délicieux, les dialogues sont une merveille, la scène du restaurant japonais est tellement drôle, Claude Rich est superbe, on a vraiment l’impression qu’il prend un malin plaisir à jouer le vieux père indigne ! Quel plaisir de revoir Jackie Berroyer en vieillard suicidaire et amoureux de la vie !

Pascal Bonitzer a offert à Jean-Pierre Bacri un très beau rôle. 

 

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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 18:51

associes contre le crime port-folio

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Associés contre le crime... est adapté de la nouvelle The case of the missing lady d'Agatha Christie, publiée en 1929 dans le recueil Partners in crime. A l'époque, en France, le recueil avait été publié en deux volumes intitulés Associés contre le crime et Le crime est notre affaire. Après Mon petit doigt m’a dit, voici une nouvelle comédie d’André Dussollier et Catherine Frot.

Comédie pétillante qui nous plonge dans l’ambiance d’Agatha Christie avec une histoire rocambolesque sur le thème du vieillissement. C’est très bien filmé, amusant, délassant et souvent drôle. Un duo déjanté et piquant qui se retrouve sous la direction de Pascal Thomas depuis 2005.  Frot est sublime dans son rôle, menant, avec une désinvolture aussi déroutante qu’efficace, une enquête originale et pleine de rebondissements.

 

Une vrai comédie comme on les aime !

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