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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 21:25

foirelivrebruxelles.jpgPour nos amis et lecteurs belges, nous dédicacerons notre livre "Indiablognote, comprendre l'Inde" à la prochaine Foire du livre de Bruxelles, dimanche 24 février de 10H à 11H30 au stand n°100.

Nous espérons vous rencontrer nombreux !


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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 19:29

lakshmi.jpgNotre blog indien, toujours très lu (de 200 à 300 visiteurs par jour), continue à nous valoir un courrier régulier. Nous recevons un mail de Lakshmi, une danseuse indienne vivant à Paris, qui donne des cours de Bharata Natyam, cette danse classique du sud de l’Inde.

Lakshmi propose des cours de danse et souhaite faire partager son amour de la culture indienne et de la danse.

C’est bien volontiers que nous diffusons ses coordonnées :

Lakshmi
Danseuse et professeur de Bharata Natyam
Ecole de danse Kim Kan
64, rue Orfila
Tous les vendredi soirs à 20H30
Pour plus d'informations : lakshmi.danse@gmail.com
06 31 61 42 94

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 22:50

sindbadUn de nos lecteurs nous adresse un mail très sympa que nous reproduisons ci-dessous. Ces puzzles indiens sont une super idée de cadeau !

 

Bonjour,

 

Tout d'abord félicitations pour votre blog www.indiablognote.com que j'ai découvert depuis peu et qui fourmille d'informations sur l'Inde. Je suis moi-même d'origine indienne mais j'ai grandi en France et je me penche de plus en plus vers les richesses culturelles immenses de mon pays. J'aspire à faire mieux connaître l'art de mon pays et à le faire mieux apprécier non seulement par le public occidental mais également par les indiens eux-mêmes.

 

Dans ce but, j'ai créé une société de puzzles (Sindbad Puzzle) reprenant des oeuvres d'art de la Perse et de l'Inde, les deux pays ayant été toujours très liés culturellement. Ainsi, vous trouverez en puzzles de magnifiques miniatures indiennes de l'époque moghole.

 

Alors que l'on trouve des puzzles représentant des oeuvres picturales d'artistes européens et japonais, il n'était pas concevable pour moi que les peintures d'artistes ou d'écoles indiennes ne soient pas également mises à l'honneur sur ce support. J'ai voulu pallier cette lacune en créant ma propre société de puzzles afin que les amoureux des cultures étrangères puissent également trouver leur bonheur. Vous pouvez les admirer sur le site :

 

www.sindbad-puzzle.com

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 19:53

DSC01089.JPGNous publions ci-dessous un article que nous avions écrit lorsque nous étions en Inde ; en effet, la semaine dernière le Père Ceyrac est mort, après une vie consacrée à aimer les pauvres en Inde.

 

Cet homme a traversé le siècle et le monde. Né en 1914 dans un petit village de Corrèze, Pierre Ceyrac a 23 ans et ne connaît rien de la vie lorsqu'il quitte la France, pensant ne plus jamais y revenir, pour devenir prêtre jésuite en Inde. Il y vit toujours aujourd'hui, au sud du pays, à Madras. Son frère aîné François fut président du CNPF ; son cadet, Charles, député et président du Conseil général de Corrèze ; lui a dédié sa vie au service des pauvres...

 

 

Il est l'un des derniers grands missionnaires jésuites, héritier d'une tradition et d'une histoire commencée au XVIe siècle avec saint François Xavier. Parachuté dans un pays gouverné par les Anglais et les maharajahs, il a été de tous les combats en Inde : la modernisation du pays après l'indépendance, sous l'impulsion de Nehru, les conquêtes sociales de ceux qu'on appelle les intouchables, les "dalits"... A son arrivée à Chennai, en 1937, il apprendra le tamoul et le sanskrit. En 1945, il est ordonné prêtre et est chargé de l’association des étudiants catholiques de l’Inde.

 

 

Pendant desmadras_1960.jpg décennies, il a sillonné ce pays à moto, en voiture, en train. Il a connu toutes les grandes figures de l'Inde, Gandhi, Nehru, Mère Teresa. Il a bâti des routes, des dispensaires, des centres sociaux, des villages. Plusieurs centres d'accueil pour enfants (plus de 25 000 enfants) portent son nom, "Father Ceyrac". Il a passé près de quinze ans dans les camps de réfugiés cambodgiens, le long de la frontière de la Thaïlande. Des bidonvilles de Madras aux salons européens, si on lui demande ce qu'il fait, il répond toujours : "Rien, j'aide, c'est tout." Ou : "On ne passe jamais deux fois le chemin de la vie." Et il repart...

 

 

Pour faire face au problème de l’eau dans les campagnes, le Père Ceyrac lance l’opération "mille puits" dans le Sud de l’Inde, début du projet " LEVE TOI ET MARCHE ". Et comme pour démontrer que "là où l’intelligence n’a pas accès, l’amour seul peut donner la clé", Ceyrac et ses amis construisent une ferme modèle sur un terrain extrêmement aride et relèvent l’incroyable défit d’y faire pousser des cocotiers. Ce désert fertile situé à Manamadurai (au sud de Madurai) fera vivre plus de 250 000 personnes et deviendra la meilleure ferme productrice de goyaves de la région. A l’instar de mère Térésa avec laquelle il a travaillé, Pierre Ceyrac donne sans limites. Aimer, dit-il, c’est se donner aux autres avec grand respect jusqu’à leur offrir sa vie. « C’est aussi savoir être tendre. Plus celui que l’on aime est pauvre, plus il faut lui donner de la tendresse. Enfin pour aimer il faut toujours penser " nous " et jamais " eux " : il faut savoir faire confiance et " responsabiliser jusqu’au bout ".

 

 

Aujourd’hui, laPereCeyrac.gif région de Madras est jalonnée de «Ceyrac hospitals » (hôpitaux), de « Ceyrac children homes» (foyers). En son honneur, quelques enfants portent le nom de Ceyracuti («Petit Ceyrac» en langue tamoul). « J'ai 30 000 à 50 000 enfants, tente-t-il de dénombrer. Je m'occupe des intouchables (la « lie » de la société Indienne), des enfants atteints de poliomyélite".

 

 

« On dit qu'en inde, il y a 300 millions de pauvres. Mais on confond tout ! La pauvreté peut être très grande, très belle. C'est la misère qui est à craindre, parce qu'elle enlève toute dignité. » Ce que combat le P. Ceyrac, c'est bien sûr la misère. Mais il le fait à sa manière, en se « promenant », au gré de rencontres étonnantes qui peuplent sa mémoire. Chaque fois, il se dit « plus jamais ça », met la main à la poche et se lance dans un nouveau projet, pour lequel il n'a pas le pre­mier sou. « Je suis souvent bouleversé par une colère », admet-il.

 

 

Prêtre, jésuite missionnaire, bâtisseur, le Père Ceyrac aura été un homme d’action et un homme de rêve accompli. Il disait fort justement : « Il faut rêver des rêves. Les grands hommes sont ceux qui ont des visions et des rêves. Ensuite, il faut l'amour pour transformer ces rêves et les faire vivre».

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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 19:35

Vous êtes plusieurs à nous avoir suggéré, lorsque nous quittions l’Inde, à faire un livre à partir d’Indiablognote.

Voila le genre d’idées qui a beaucoup trotté dans nos têtes…

Nous avons donc préparé ce livre qui comprend une longue introduction et une sélection d’articles parus dans le blog. Quelques uns, parmi vous, nous ont donné leur avis et fait quelques remarques dont nous avons tenu compte.

Oui, mais après ?

Après, euh… on a regardé sur internet quels pouvaient être les éditeurs intéressé par ce genre de livre qui n’est pas un guide de voyage mais davantage un témoignage pédagogique d’expérience. Puis nous avons envoyé, courant janvier, le manuscrit (on dit tapuscrit) à une vingtaine d’éditeurs.

On a reçu des réponses négatives ! Mais tout le monde ne nous a pas encore répondu. Par le plus grand des hasards une amie d’une amie faisait partie du comité de lecture d’une grande maison d’édition parisienne et nous avons su que le livre allait être décliné mais que le comité avait beaucoup hésité avant de prendre cette décision trouvant le texte original et intéressant. Plutôt encourageant.

Et on découvre, à travers ce processus complètement nouveau pour nous, que le monde de l’édition a changé. On découvre ainsi les fausses maisons d’édition qui ne proposent en fait que des tirages à demande à commander, à compte d’auteur. Mais pourquoi pas.

On en est là, on attend les autres réponses. On reste très motivés par ce projet car on pense modestement que les billets de ce blog peuvent être très utiles à ceux qui veulent comprendre l’Inde. Mais de là à se faire éditer il y a encore beaucoup d’efforts de conviction à déployer.

On vous en reparlera lorsque les choses auront avancé…

flip pilo,

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